Les commotions n’arrivent pas qu’au football

Alors que le football est ciblé dans de nombreux articles comme étant un sport à haut risque de commotion cérébrale, plusieurs sports sont laissés de côté, et par manque d’information, de nombreux cas de commotion ne sont pas bien gérés. D’abord, rappelons ce qu’est une commotion cérébrale :

Une commotion cérébrale est une forme de traumatisme crânien qui survient lorsque le cerveau est projeté contre les parois du crâne suite à un choc direct ou indirect à la tête. Elle provoque des signes et symptômes qui, en règle générale, disparaissent en 1 à 4 semaines.

Il est donc insensé de penser qu’elles n’arrivent qu’au football. Au soccer, par exemple, les nombreuses têtes faites avec le ballon, les têtes à têtes avec un autre joueur, les chutes sur le sol peuvent tous être la cause de commotion. Même chose au hockey, basketball, cheerleading et autres sports.

Les signes et symptômes varient d’une commotion à l’autre et peuvent inclurent :

Mal de tête Ne pas se sentir normal
Pression dans le crâne Problème de concentration
Douleur dans le cou Problème de mémoire
Nausée ou vomissement Fatigue ou pas d’énergie
Vertiges / étourdissements Confusion
Vue trouble Somnolence
Problème d’équilibre Difficulté d’endormissement
Sensibilité à la lumière Émotivité accrue
Sensibilité au bruitIrritabilité
Sensation d’être ralenti Tristesse
Sensation d’être dans le brouillardNervosité/anxiété

Depuis maintenant 2 ans, Football-Québec exige que chaque équipe ait une personne formée en premiers soins et capable de reconnaître et de gérer les cas de commotions lors de tous les matchs à domicile et à l’extérieur. Il n’en est malheureusement pas ainsi dans la majorité des autres sports au Québec.

Il est du devoir de l’entraineur ou de la personne responsable de l’équipe de bien identifier le joueur susceptible d’avoir fait une commotion et de le retirer du jeu. Ce n’est pas au joueur ni au parent à décider s’il a fait une commotion ou pas. Un protocole clairement établi pour chaque équipe éliminera la zone grise et les mauvaises prises de décision. Quand il y a coup à la tête et présence de symptômes, nous devons demeurer objectif et laisser les émotions de côté pour la santé de nos athlètes.

Si vous êtes responsable d’une équipe sportive et avez des questions par rapport au protocole de gestion des commotions cérébrales, n’hésitez pas à communiquer avec nous pour avoir plus d’informations. Il nous fera plaisir de vous transmettre nos protocoles et de vous guider dans les démarches à suivre.

Réf: Protocole de gestion des commotions cérébrales du Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur